Photographe
Après « Inversion de la courbe » en 2018, je poursuis mon expérimentation ludique à partir des formes du graphique statistique.
Je propose cette fois d’envisager les courbes statistiques comme la représentation d’une mélodie et j’invite à les interpréter musicalement.
Les variations Goldberg de J.S. Bach, imprégnées de considérations mathématiques, m’ont semblé pertinentes pour cet exercice. Cette oeuvre est interprétée ici par un quatuor de 4 instruments. Un piano droit Pleyel de 1936 et 3 appareils photo argentiques : un Rolleiflex de 1963, un Leica de 1981 et un Hasselblad Xpan de 1996, tous chargés de film noir et blanc.
Sur chaque photo, l’ombre portée par le soleil forme un contrepoint à la ligne mélodique principale. Sur chaque page de la partition, dont les mesures apparaissent au fur et à mesure de la cadence, les instruments argentiques s’exposent successivement, formant à plusieurs reprises le motif musical de la fugue, dont Bach était le maître insurpassable.
___________________
Réalisation, photographie et montage : Pierre SUCHET
Interprétation au piano : Violeta COUTAZ
Ingénieur du son : Alexandre DOLATA
Studio : ATS Studios
Comments